Édifié pour Pierre Perrier du Bignon, riche marchand de toiles, cet hôtel entre cour et jardin possède un plan en U assez classique. La travée centrale est encadrée par des pilastres, sortes de piliers carrés. Un balcon en fer forgé et un trophée de chasse situé au-dessus de la fenêtre du premier étage contribuent eux-aussi à mettre en valeur cet axe médian. Celui-ci est couronné par un fronton triangulaire sur lequel se trouvent deux écus qui autrefois devaient abriter les armes du propriétaire.

Les communs reçoivent eux aussi un traitement architectural de qualité. Ils abritaient les remises à droite et les écuries à gauche.

Vendu à la Révolution comme bien national, il passe dans les mains de plusieurs familles tout au long du 19è siècle avant d’être transformé en école privée de filles, puis en maison de retraite jusqu’en 2001.

Inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 30 octobre 2001